Après le 11-Septembre, des filières terroristes sont démantelées, mais du "Londonistan" à La Haye en passant par Toulouse, Bruxelles, Ulm ou Copenhague, de nouveaux activistes locaux œuvrent sans être inquiétés à la propagation des mots d'ordre djihadistes. Après la défaite des talibans en Afghanistan, l'invasion de l'Irak, en 2003, ouvre un nouveau cycle. S'y développent d'inédites théories du djihad, dans lesquelles l'Europe constitue le "ventre mou" d'un Occident qu'il faut mettre à genoux.