Bien qu'une réelle prise de conscience des populations soit en cours, — la multiplication des catastrophes naturelles et des records de chaleur aidant -, les activités humaines responsables du réchauffement climatiques restent inchangées, comme si la menace était irréelle. Cette forme d'immobilisme collectif pourrait trouver son origine dans le cerveau : nombre de biais cognitifs entravent en effet le jugement.