C'est l'un des objets les plus techniques soumis au vote populaire depuis longtemps : la réforme de la LPP, deuxième pilier de notre système de prévoyance. Pour le parlement qui l'a ficelée et le camp bourgeois qui la défend, la réforme doit pérenniser la prévoyance professionnelle, améliorer les retraites des femmes et des travailleurs à temps partiel, et soulager les actifs. Faux sur toute la ligne, rétorquent les référendaires et la gauche du spectre politique, pour qui la réforme rime avec une baisse générale des rentes, coûterait en fait plus cher aux femmes et nuirait particulièrement aux plus de 50 ans et à la classe moyenne.