Depuis 2009, Thomas Sauvin trouve son bonheur dans les ordures de Pékin : il collectionne les négatifs abandonnés par les Chinois de la classe moyenne. Il entame son travail de recherche lorsque la photographie argentique devient accessible au plus grand nombre et le poursuit jusqu'à l'avènement du numérique dans les années 2000. Et c'est une Chine nouvelle, insoupçonnée et secrète, qui apparait au moment de tirer les photos, comme le révèle ce film du journaliste-réalisateur Emiland Guillerme. Cette exceptionnelle archive nous fait entrer dans le quotidien de centaines de familles chinoises issues des classes moyennes urbaines. Une collection très précieuse de petites histoires qui disent si bien la grande.